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Un peu d'histoire
Rumba columbia :
Rumba yambu :
Rumba guaguanco :
L’Amérique latine est le berceau de cultures plurielles issu des rencontres à travers les siècles entre autochtones et Européens, puis Africains.
Ce métissage spécifique au continent est ce qui fait la plus grande richesse de cette région du monde. Un métissage qui a donné naissance à une société nouvelle, à un syncrétisme religieux et culturel.
L’art et la culture forgent l’identité d’un pays, mais cette culture est plurielle du moment où les échanges se sont de plus en plus mondialisés à partir du XVIe siècle.
Les Conquistadores, principalement des Andalous, ne se sont pas contentés de découvrir des terres, mais ont décidé de s’y installer, et avec eux, leur mode de vie, leur culture. Seriez-vous étonnés d’apprendre alors, que la bachata, musique dominicaine par excellence interprétée par les célèbres Juan Luis Guerra ou Romeo Santos, serait issue du fandango andalou (danse traditionnelle espagnole et portugaise s’apparentant au flamenco) ?
Aujourd’hui, émerge de plus en plus la musique latine, notamment le reggeaton qui a connu une grande ampleur ces dernières années.
Cela dit, la musique latine trouve ses origines dans un passé lointain, dès les premiers déplacements forcés de Noirs aux Caraïbes, puis dans l’ensemble des empires ibériques et des colonies britanniques.
L’arrivée des esclaves noirs à l’époque des empires coloniaux est un point primordial pour comprendre l’effervescence des danses latino-américaines. On peut directement s’en apercevoir en s’intéressant à l’étymologie des noms : la fameuse cumbia colombienne vient du mot africain cumbé, qui désigne un rythme et une danse originaire de la Guinée équatoriale actuelle ; ou encore le tango, qui signifie « Bal des Noirs » ; et le fado, symbole lusitanien par excellence associé à la saudade est pourtant d’origine afro-brésilienne, car le fado est l’une des versions profanes et religieuses apportées par les Bantous d’Angola, du Congo et du Mozambique au Brésil, avant d’atterrir au Portugal.
Toute danse latino-américaine considérée comme un symbole et une fierté d’une Nation aujourd’hui était pourtant auparavant dénigrée par l’élite blanche et bourgeoise européiste, tentant en vain de cacher les danses « négroïdes » de certaines de leurs régions, tel était le cas en Colombie au début du XXe siècle.
Ces danses provenaient des classes populaires et défavorisées, concentrant une majorité de population noire et métisse, qui se sont mis à organiser des réseaux et des clubs de danse, en vue de se créer leurs propres loisirs (car ils n’avaient pas accès aux loisirs des quartiers riches de la classe blanche).
De nos jours, la samba (ou le samba), la salsa portoricaine, cubaine ou encore colombienne (sauce en français, car elle est le fruit d’un mélange culturel), la bachata, ou encore la kizomba et bien d’autres encore sont très prisées et leur succès est dû à leur rythme caliente y sabroso caractéristique du son latino, mais également parce que la danse est un lien social où la rencontre, l’échange et la séduction sont ses trois principaux piliers.
La musique latine fait partie des composantes de l’identité latino-américaine, et il serait dommage de ne pas s’y intéresser, car à travers la musique et la danse, nous apprenons l’Histoire d’un Continent, et celle du Monde.
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La salsa cubaine, le son, le mambo, la rumba et le cha cha cha : histoire
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https://www.juliensalsa.fr/musiques-cubaines/
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