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Kizomba
Bachata

Les danses cubaines

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La salsa cubaine, le son, le mambo, la rumba et le cha cha cha : histoire

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https://www.juliensalsa.fr/musiques-cubaines/ ( site très complet )

 

         et

https://www.adel-martinez.com/les-danses-cubaines#rumba

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                                                   Rumba columbia

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                                                                Rumba yambu

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                                                                   Rumba guaguanco

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Salsa
Salsa
Tango argentin

La Kizomba descendante du Semba

 

 

         Kizomba est un mot angolais qui signifie “fête” en Kimbundu, une des langues les plus répandues en Angola. Le mot désigne à la fois la danse et la musique. La danse et la musique Kizomba ne sont pas uniquement pratiquées en Angola mais dans beaucoup de pays lusophones (pays où l’on parle le portugais) tels que le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, le Portugal qui l’a ensuite répandue en Europe. La kizomba se diffusera également au Sénégal voisin, notamment grâce à la collaboration entre artistes cap-verdiens et sénégalais. La musique Kizomba aurait vu le jour au cours des années 80 lors de la rencontre du Semba traditionnel avec la musique Zouk de Kassav’ lors d’un concert de l’été 1985 à Luanda en Angola. Mais les études manquent quant à l’origine exacte et des origines multiples peuvent également se concevoir.

Le peuple angolais danse le ‘Semba’ depuis les années ’50. Descendant du Semba, la kizomba est appelée le "tango africain". La danse Kizomba (au sens strict) se caractérise par sa langueur et sa sensualité. Le tronc demeure fixe et néanmoins souple, tandis que le bas du corps est beaucoup plus énergique. En règle générale, l'espace dans lequel se meut le couple est réduit à son strict minimum et les mouvements, bien qu'élaborés, sont économisés. En revanche, le style Semba, correspondant à la musique Semba, autorise et se caractérise par des déplacements plus rapides et plus énergiques, le tout dans un style festif.

Plusieurs avis diffèrent quant à l’origine de la Kizomba, est-ce une évolution du Semba plus lent et adapté à la rythmique de la Kizomba ou est-ce une évolution du Tango ancien ignorant les inventions des années 50 en argentine ? Toujours est-il que la Kizomba intègre aujourd’hui des techniques issues d’autres danses pour s’enrichir : tango, semba, funana, zouk, cabo love…

On distingue aujourd’hui 3 principaux styles : passada (style classique), tarraxinha et quadrinha.

En France, la Kizomba est une danse "jeune" et est enseignée depuis environ 5 ans.

La salsa

 

 

     La salsa est une danse latino-américaine que l’on peut pratiquer seul en ligne, mais plus généralement en couple et également à plusieurs couples en cercle : c’est ce qu’on appelle une rueda.

 

Dans notre association, elle se pratique sur plusieurs styles : cubain essentiellement mais aussi portoricain et colombien.

La Bachata authentique 

 

       La bachata est un rythme dansant originaire de République Dominicaine, plein de folklore. Elle tire ses racines du merengue adapté au tempo 4 temps de la Bachata. Sa musique est composée de 4 instruments majeurs : la guira, le bongo, la basse et la lead guitare. Danse binaire, la bachata se caractérise par des pas de base et des figures simples, la rendant ainsi accessible à tous.

La Bachata est dansée, en République Dominicaine, avec les épaules et le buste invariablement droits, quelles que soient les figures. Seuls les pieds, les jambes et le bassin exécutent des mouvements intuitifs et improvisés selon les caractères et inspirations de chacun en les adaptant, pour les meilleurs danseurs, avec précision et beaucoup d'imagination aux variations de la musique. Les danseurs restent distants d'une trentaine de centimètres pendant toute la danse et n'exécutent seulement, que quelques courtes séquences d'étreintes ou de tour avec les bras.

Cette danse connait aujourd’hui des variantes : Bachata urbaine, moderne, sensuelle, bachatango…

 

 

 

Le bachatango

 

Des danseurs confirmés de bachata ont voulu faire évoluer leur technique en l'enrichissant de figures de tango. La fusion de ces deux disciplines a engendré une nouvelle danse qui commence à avoir beaucoup de succès en Italie et en Europe. Elle commence à être enseignée dans les cours de danse latine mais la technique du bachatango est encore en pleine évolution car chaque professeur apporte sa touche personnelle. Le mélange de ces deux styles donne lieu à une nouvelle danse à la fois sensuelle et élégante.

La technique consiste à alterner, de façon ludique, les figures de la bachata avec les figures emblématiques du tango comme les croisés de jambes : "ochos", "ochos adelante, atras", "ganchos", "giros", "media vuelta", "barridas"

À défaut d'avoir un courant musical dédié, le bachatango se danse sur des airs de bachata ou sur certains airs de tango moderne. 

Salsa, cumbia, samba, fado... des siècles d'histoire partagée
Par Clara de la Fuente

Cet article fait partie de numéro 11 de la lettre de l'IHEAL-CREDA qui nous a aimablement autorisés à le reproduire. Pour accéder au site : 
 
 Lettre de l'IHEAL-CREDA.

L’Amérique latine est le berceau de cultures plurielles issu des rencontres à travers les siècles entre autochtones et Européens, puis Africains. 

Ce métissage spécifique au continent est ce qui fait la plus grande richesse de cette région du monde. Un métissage qui a donné naissance à une société nouvelle, à un syncrétisme religieux et culturel.

L’art et la culture forgent l’identité d’un pays, mais cette culture est plurielle du moment où les échanges se sont de plus en plus mondialisés à partir du XVIe siècle.

Les Conquistadores, principalement des Andalous, ne se sont pas contentés de découvrir des terres, mais ont décidé de s’y installer, et avec eux, leur mode de vie, leur culture. Seriez-vous étonnés d’apprendre alors, que la bachata, musique dominicaine par excellence interprétée par les célèbres Juan Luis Guerra ou Romeo Santos, serait issue du fandango andalou (danse traditionnelle espagnole et portugaise s’apparentant au flamenco) ?

Aujourd’hui, émerge de plus en plus la musique latine, notamment le reggeaton qui a connu une grande ampleur ces dernières années.

Cela dit, la musique latine trouve ses origines dans un passé lointain, dès les premiers déplacements forcés de Noirs aux Caraïbes, puis dans l’ensemble des empires ibériques et des colonies britanniques.

 

L’arrivée des esclaves noirs à l’époque des empires coloniaux est un point primordial pour comprendre l’effervescence des danses latino-américaines. On peut directement s’en apercevoir en s’intéressant à l’étymologie des noms : la fameuse cumbia colombienne vient du mot africain cumbé, qui désigne un rythme et une danse originaire de la Guinée équatoriale actuelle ; ou encore le tango, qui signifie « Bal des Noirs » ; et le fado, symbole lusitanien par excellence associé à la saudade est pourtant d’origine afro-brésilienne, car le fado est l’une des versions profanes et religieuses apportées par les Bantous d’Angola, du Congo et du Mozambique au Brésil, avant d’atterrir au Portugal.

Toute danse latino-américaine considérée comme un symbole et une fierté d’une Nation aujourd’hui était pourtant auparavant dénigrée par l’élite blanche et bourgeoise européiste, tentant en vain de cacher les danses « négroïdes » de certaines de leurs régions, tel était le cas en Colombie au début du XXe siècle.

Ces danses provenaient des classes populaires et défavorisées, concentrant une majorité de population noire et métisse, qui se sont mis à organiser des réseaux et des clubs de danse, en vue de se créer leurs propres loisirs (car ils n’avaient pas accès aux loisirs des quartiers riches de la classe blanche).

 

De nos jours, la samba (ou le samba), la salsa portoricaine, cubaine ou encore colombienne (sauce en français, car elle est le fruit d’un mélange culturel), la bachata, ou encore la kizomba et bien d’autres encore sont très prisées et leur succès est dû à leur rythme caliente y sabroso caractéristique du son latino, mais également parce que la danse est un lien social où la rencontre, l’échange et la séduction sont ses trois principaux piliers.

La musique latine fait partie des composantes de l’identité latino-américaine, et il serait dommage de ne pas s’y intéresser, car à travers la musique et la danse, nous apprenons l’Histoire d’un Continent, et celle du Monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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